Saint Dominique Savio, un exemple d’enfant catholique

Né le 2 avril 1842 à 28 km de Turin, dans le village de Riva di Chieri à 9 heures du matin, Dominique Savio fut un exemple d’enfant catholique. Son père Charles est forgeron. Il a 26 ans à la naissance de son fils. Et sa mère Brigitte est couturière, elle a alors 22 ans. Ses parents vivent dans la pauvreté. Un an avant la naissance de Dominique, ils perdent leur premier-né au bout de 15 jours. Dominique Savio est donc l’aîné d’une famille de 9 enfants. Il est baptisé le jour même de sa naissance à 17 heures. Sa mère aime beaucoup la très sainte vierge Marie. Elle enseigne à Dominique la prière du soir dès 18 mois, en quelques mots, puis l’angelus dès l’âge de 4 ans. Dominique commence ensuite à réciter le chapelet avec ses parents. Il n’a pas encore 5 ans. Seul, il prie chez lui. Il pense et parle au bon Dieu. Il assiste à la messe et devient rapidement enfant de chœur. Dominique est très touché par les souffrances endurées par Jésus-Christ lors de sa Passion.

Il n’a pas 6 ans quand, par sa volonté, il devient servant de messe régulier. Il assiste Don Zucca, le prêtre de son village, mais ne peut pas encore communier. Il sait son catéchisme à 7 ans. Le 8 avril 1849 lors de la fête de pâques, Dominique fait sa première communion. Parmi ses résolutions : confesser, communier le plus souvent possible et sanctifier. À l’école de Castelnuovo d’Asti en Italie, Dominique Savio est le premier de sa classe. À l’âge de 10 ans, il fait 4 km seul chaque jour, pour aller dans une école supérieure. Quand on l’interroge, il répond : « Je ne suis pas seul, j’ai mon ange-gardien à côté de moi. » Son patron est Dieu et son maître d’école un certain Don Allora.

Dominique veut ensuite devenir prêtre. Quand il est accusé à tort à l’école, Dominique ne répond pas et agit comme Jésus-Christ lors de la Passion. Il fait la rencontre de saint Jean Bosco qui a alors 39 ans. Ce dernier lui recommande d’étudier car Dominique lui a auparavant demandé d’aller avec lui à Turin. Don Bosco lui apprend l’importance du devoir d’état. Dominique a appris le latin. Il saute une classe et continue d’étudier. C’est à cette époque, le 8 décembre 1854, qu’est proclamé par le pape Pie IX le dogme de l’immaculée conception. Dominique se confesse à présent à saint Jean Bosco toutes les semaines. Son but est de devenir un saint. Il le deviendra le siècle suivant. Saint Jean Bosco l’incite à être charitable et saint, mais avec le sourire et non triste. Son comportement parvient à apaiser les tensions à l’école où Dominique est aimé de ses camarades. Il n’est point dans la délation ni dans la dénonciation. Il est dans l’élévation de l’autre. Avec quelques amis, dans un esprit apostolique, Dominique Savio fonde, le 8 juin 1856, la Compagnie de l’immaculée conception qui est composée de 21 articles. Dominique confie à saint Jean Bosco qu’il prie pour la conversion de l’Angleterre et des anglicans. Il emmène Don Bosco avec lui pour qu’il assiste des malades, pour qu’il administre l’extrême-onction, la confession.

L’année précédant son décès, en 1856, Dominique tombe malade. Sa mère est aussi très malade alors il va la retrouver. Il va à son secours et avec la grâce de Dieu, elle guérit de sa maladie. Alors en classe de seconde, Dominique tombe à nouveau malade des poumons. Gravement malade. Saint Jean Bosco l’oblige alors à stopper ses études au séminaire. Lorsque, peu avant de mourir, un médecin lui rentre une aiguille et lui dit « N’aie pas peur », Dominique répond : « C’est bien peu de choses, une aiguille pénètre dans une veine, comparé aux clous enfoncés dans les mains de Notre Seigneur ! » Puis à son père : « Quand on a Jésus comme ami, on a peur de rien, pas même de la mort. » Il lui demande de l’ « aider à bien mourir ». Dans son lit, Dominique s’adresse à sa mère : « Ne pleurez pas, c’est vers le paradis que je pars. » Un dernier soupir et Dominique Savio s’en est allé à l’âge de 14 ans et 11 mois, auprès de son père, entouré de ses frères et sœurs, le 9 mars 1857 à Mondonio. À l’école, saint Jean Bosco lui rend hommage. Et l’année suivante, en 1858, il rédige la courte mais pieuse vie de son saint élève.

Près de 30 plus tard, saint Jean Bosco meurt à son tour, le 31 janvier 1888. Puis il fut canonisé lors de la pâque en 1934 par le pape Pie XI. Quant à Dominique Savio, il fut béatifié le 5 mars 1950 par Pie XII puis canonisé le 12 juin 1954 sur la place saint Pierre à Rome. Il fut un enfant pur, droit, aimant, zélé, qui était dans la dévotion à la très sainte vierge Marie. Saint Dominique Savio demeure à ce jour un exemple pour tout enfant baptisé catholique.

Johan Livernette le 9 mars 2022

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