18 mois de prison ferme : telle est la très lourde sanction qui m’a été infligée le 5 février dernier au tribunal correctionnel de Toulon.
Mes deux rosaires par jour en garde à vue ajoutés aux « Avé Maria » avant le jugement n’ont donc pas suffi. Cette nouvelle doit surprendre ceux qui n’étaient pas au courant que je suis dans le collimateur de la justice depuis plusieurs semaines. J’ai en effet vécu, en peu de temps, de dures épreuves lors de deux gardes à vue de 48 heures chacune (soit 96 heures).
Dans l’immédiat, je me garderai de trop m’exprimer sur cette condamnation absolument scandaleuse au regard des faits reprochés (violences). Car il n’y a rien eu du tout concernant ces faits du 5 décembre et cela, toutes les personnes présentes le savent très bien. Que dalle. Du pipeau. Du cinéma. En une phrase : une simulation d’agression débouchant sur une grave condamnation.
Ma personnalité et mes idées politico-religieuses ont visiblement fortement déplu au parquet. Mais cela ne constitue en aucun cas des faits méritant la prison. Être incarcéré quand on a fauté est déjà difficile humainement. Être incarcéré sur une injustice est terrible. La vérité fut la grande perdante de mon jugement du 5 février.
Lire la suite